Pascal Colpron : Travailler pour des peanuts

À propos du bédéiste

Né en 1973, Pascal Colpron a travaillé pendant une décennie pour une entreprise spécialisée dans les effets spéciaux en tant que scénarimagiste et directeur artistique, avant de faire une entrée remarquée dans le monde de la bande dessinée avec son blogue Mon petit nombril, publié sous forme d’album par La Pastèque.

Il a ensuite assisté Delaf à la réalisation de quatre tomes de la série Les Nombrils avant de publier chez Dupuis la série de bande dessinée Mort et déterré, adaptée du roman de Jocelyn Boisvert. Le tome 1, Un cadavre en cavale, a remporté le prix Yvette‑Lapointe, remis par Québec BD, et a été mis en nomination pour les prix Joe‑Shuster en 2020.

Habitué du journal Spirou, il signe également, dans les pages des magazines Sport Débrouillards et DébrouillArts, une série intitulée Félix, Zoé et le chronoscope, qui présente des figures importantes de l’histoire sportive et artistique du Québec.

Il illustre occasionnellement des couvertures de livres pour les maisons d’édition Alto et Alire, en plus de créer des fictions interactives dans ses temps libres.

Pascal Colpron
Photo : Pascal Colpron

Travailler pour des pinottes : Pascal Colpron

Définition de l’expression

Travailler pour des peanuts

Travailler pour une faible rémunération, un montant d’argent considéré comme peu important, comme dérisoire.

Consultez l’article peanut dans le Dictionnaire historique du français québécois pour en apprendre davantage sur ce québécisme.

La langue par la bande

Par l’entremise du projet La langue par la bande, le Trésor de la langue française au Québec a rassemblé une vingtaine d’artistes de la bande dessinée d’ici afin de mettre en valeur l’inventivité du français québécois.

C’est avec brio que nos bédéistes ont relevé l’audacieux défi d’illustrer des expressions et locutions quotidiennes tirées du Dictionnaire historique du français québécois. Parfois poétique et souvent humoristique, le regard de chaque artiste révèle à la fois une dimension culturelle et une interprétation toute personnelle de notre langue imagée.

À travers la planche ou la bande, les sens littéral et figuré s’entremêlent parfois jusqu’à attribuer une nouvelle interprétation, toute personnelle, des expressions mises en images.

Pour redécouvrir avec plaisir des québécismes familiers, entrez dans l’imaginaire ludique de ces incontournables du neuvième art québécois et laissez-vous charmer par leurs œuvres inspirées de la langue!