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Le dessert préféré de Julie est une pâtisserie faite d’un fond de pâte brisée garni d’un mélange de mélasse, de farine et de raisins secs, qu’on appelle tarte à la farlouche ou tarte… 

Au Québec, le mot tarte désigne une pâtisserie recouverte ou non d’une abaisse et garnie de préparations diverses, souvent à base de fruits, alors qu’en France, le mot tarte désigne une pâtisserie semblable qui n’est pas recouverte d’une abaisse. Les différentes garnitures de ce dessert ont donné naissance à de multiples appellations populaires, y compris tarte à la colle : « Toujours accompagnés d’un constable à peu près abruti, nous faisons une tournée de caserne […]. De là, on passe aux cuisines où l’on nous donne notre ration du soir. La ration consiste en deux tranches de pain blanc, un carré de beurre, une écuelle de thé qui ferait vomir un Chinois, une pointe de tarte à la colle et des morceaux de bœuf qui semblent avoir été découpés dans les bottes d’un officier supérieur. » (1935, reportage dans J.L. Gagnon, Les apostasies, t. 1, 1985, p. 262).